Octobre est le mois de la sensibilisation de la lutte contre le cancer du sein. A cette occasion, l’Hôpital Universitaire de Bruxelles soutient plus que jamais la lutte contre le cancer du sein
Chaque année, plus de 10 000 nouveaux cas de cancer du sein sont diagnostiqués en Belgique.
Dans le monde, 2,3 millions de femmes ont été diagnostiquées du cancer du sein, ce qui en fait le cancer le plus courant.
Ce qui signifie qu’une femme sur 8 est à risque de développer un cancer du sein au cours de sa vie.
Le cancer du sein est la première cause de mortalité par cancer chez les femmes. La bonne nouvelle est que les femmes, grâce à la détection de plus en plus précoce de la tumeur, des nouveaux traitements et formes de prises en charge, survivent davantage. Plus précisément, la probabilité de survie à 5 ans est égale ou supérieure à 90 %, en particulier si la maladie est détectée rapidement.
Source : World Health Organization et Centers for Disease Control & Prevention
Sur un total de 10.943 cancers du sein diagnostiqués en 2020 en Belgique, environ 5% le sont entre 15 et 39 ans, 14% entre 40 et 49 ans, 22% entre 50 et 59 ans, 25% entre 60 et 69 ans et 34% après 70 ans.
Ce qui signifie qu’une patiente sur cinq a moins de 50 ans et qu’une patiente sur trois a plus de 70 ans.
Source : Registre du Cancer (chiffres 2020).
Nous assistons aujourd’hui à une augmentation du nombre de cancers du sein et parallèlement, à un recul de l’âge de procréation. Cela implique que de plus en plus de femmes reçoivent un diagnostic de cancer du sein alors qu’elles n’ont pas encore d’enfants et un fort désir de grossesse.
La recherche dans le domaine du cancer du sein s’est penchée sur cette question essentielle et offre un grand espoir à ces femmes.
Découvrez dans notre communiqué de presse, l’étude POSITIVE menée par le Breast International Group (BIG) et le témoignage d’une patiente de l’Institut Jules Bordet.
Il existe des facteurs de risque du cancer du sein sur lesquels on ne peut PAS agir, tels que l’âge, les mutations génétiques (gênes de type BRCA1 and BRCA2), l’histoire reproductive (avoir ses règles avant 12 ans et ménopause au-delà de 55 ans expose à davantage de variations hormonales), avoir des seins d’une densité importante, votre propre histoire personnelle liée au cancer du sein ou à d’autres maladies liées au sein, votre histoire familiale de cancer du sein ou des ovaires, des traitements irradiants antécédents ou la prise du médicament diethylstilbestrol (DES), donné aux USA entre 1940 et 1971 aux femmes pour éviter les fausses couches.
Il existe également des facteurs de risque sur lesquels on PEUT AGIR. Agir sur ces différents facteurs permet de réduire la possible apparition d’un cancer du sein. Il s’agit principalement du manque d’activité physique, du fait d’être en surpoids ou en état d’obésité (particulièrement après la ménopause), de la prise d’un traitement hormonal, de votre propre histoire de reproduction (avoir un premier enfant après 30 ans, ne pas allaiter ou des grossesses non menées à terme) et une consommation excessive d’alcool.
Source : Center for Disease Control and Prevention (CDC)