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Notre spécialité est à la fois médicale et chirurgicale. Outre la mise au point diagnostique et les traitements, nous nous occupons aussi des éventuelles complications. La plupart de nos suivis s’inscrivent donc dans le moyen et long terme.

  
   

Prof. Thierry Roumeguère,
Urologue

Comment nous traitons les cancers urologiques et génitaux masculins

Les cancers uro-génitaux désignent les tumeurs qui se développent au niveau du système urinaire ou génital.

Les examens nécessaires pour confirmer et affiner un cancer urologique dépendent de l’organe où la tumeur est apparue.  

  • Pour un cancer du rein, on effectue une échographie, une IRM ou un scanner. Une biopsie ciblée sous guidage scanner peut être réalisée. Si une chirurgie partielle ou un traitement conservateur est envisagé, un angioscanner est aussi pratiqué afin de préciser le réseau vasculaire qui irrigue le rein.  
  • Pour un cancer de la vessie, on réalise une endoscopie vésicale, éventuellement avec l’injection préalable de produits fluorescents, qui permettent de mieux voir des tumeurs de petite taille ou « in situ ».
  • Pour un cancer du testicule : après l’examen clinique, on réalise un écho-Doppler, une analyse de sang pour doser certains marqueurs tumoraux ainsi qu’un examen d’imagerie médicale (IRM et/ou PETscan). À cause du risque de dissémination, la biopsie est rarement pratiquée.  
  • Le cancer de la verge est rare, mais en recrudescence, car son développement est lié au papillomavirus (HPV), virus également responsable du cancer du col de l’utérus (chez les femmes). Il se manifeste par une lésion ulcéreuse qui ne guérit pas. L’examen clinique permet généralement de confirmer le diagnostic.