Notre spécialité est à la fois médicale et chirurgicale. Outre la mise au point diagnostique et les traitements, nous nous occupons aussi des éventuelles complications. La plupart de nos suivis s’inscrivent donc dans le moyen et long terme.
Comment nous traitons les cancers du pénis
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Le cancer du pénis est une maladie extrêmement rare, représentant moins de 1 % des cancers masculins. Son incidence est estimée à environ 1 cas pour 100 000 hommes par an, affectant principalement les hommes de plus de 60 ans.
Il se développe généralement de manière progressive, avec des signes initiaux souvent subtils. Parmi ces signes, on peut observer la présence d'une masse ou d'une ulcération qui grossit progressivement au niveau du gland et/ou du prépuce.
Plusieurs facteurs de risque ont été identifiés, les principaux étant le tabagisme, une mauvaise hygiène locale et l'infection par le virus du papillome humain (VPH).
En raison de sa rareté, la plupart des médecins ne seront confrontés à ce type de cancer qu'exceptionnellement, voire jamais, au cours de leur carrière. Cette rareté rend d'autant plus essentiel le recours à des centres de référence spécialisés pour une prise en charge optimale.
Notre hôpital est un centre de référence pour les maladies rares, y compris ce type particulier de cancer. Grâce à nos équipements diagnostiques et thérapeutiques de pointe, ainsi qu'à une expertise hautement qualifiée, nous offrons aux patients l'assurance de recevoir les traitements les plus avancés et les mieux adaptés.
Si vous remarquez une zone suspecte sur votre pénis, il est essentiel d’en parler à votre médecin traitant ou de consulter directement notre équipe spécialisée. En cas de doute, une biopsie pourra être réalisée afin de poser rapidement un diagnostic et d’entamer une prise en charge adaptée.
La vaccination contre le virus du papillome humain (HPV) est recommandée chez les garçons, idéalement avant le début de leur activité sexuelle. La période de vaccination peut être prolongée en cas de relations avec des hommes ou en présence d’une immunité affaiblie (en cas d’infection par le VIH ou après une greffe). Le vaccin réduit le risque de cancers liés au HPV, dont celui du pénis.
L'exploration des ganglions lymphatiques de l'aine est cruciale, car cette région constitue la première zone de drainage du cancer du pénis avant la propagation (métastases) vers d'autres parties du corps. Cependant, cette exploration présente un risque de complications importantes, ce qui nous a conduits à développer des techniques moins invasives, telles que la biopsie du ganglion sentinelle à l'aide d'un traceur hybride combinant l’injection d’un produit radioactif et une méthode de fluorescence. Si un curage ganglionnaire (c’est-à-dire le retrait complet des ganglions) est nécessaire, nous avons mis au point une technique chirurgicale assistée par robot pour réduire les complications et accélérer la reprise des activités normales.
Les services d’urologie et de dermatologie
Outre les équipes médicales, de nombreux professionnels de la santé sont là pour accompagner le patient de l’Institut Jules Bordet. Leur objectif : l’aider à gérer au mieux sa maladie, ses traitements et leurs conséquences.
Chaque année, de nombreux patients souhaitent demander un second avis médical à nos équipes multidisciplinaires.
Tous les médecins et hôpitaux n’ont pas forcément l’expertise, l’expérience et/ou l’équipement nécessaire pour prendre en charge tous les types de cancer de façon optimale. À l’Institut Jules Bordet, c’est notre unique métier ! Demander un second avis médical est donc souvent utile et rassurant pour le patient. Surtout quand il s’agit d’un cancer rare et/ou nécessitant des traitements complexes ou innovants.
- Pour demander un second avis pour un cancer urologique: Tel: +32 (0)2 541 34 48
- Pour en savoir plus sur le second avis voyez notre page web "second avis"
Les objectifs du suivi après un cancer sont multiples :
- détecter au plus vite une éventuelle récidive,
- dépister un nouveau cancer,
- gérer les effets secondaires à moyen et long terme de certains traitements.
La récidive signifie que des cellules cancéreuses réapparaissent après une période de rémission qui peut aller de quelques mois à plusieurs années. Il arrive aussi qu’un même patient développe plusieurs cancers différents à des années d’intervalle. Dans tous les cas, plus tôt la maladie cancéreuse est détectée, plus vite une nouvelle stratégie thérapeutique peut être proposée.